LA MISE EN VALEUR DES RICHESSES NATURELLES
L’administration française a étendu par d’immenses travaux d’hydraulique agricoles (barrages, digues … ) la surface des terres cultivées, dont les 4/5 sont occupés par des rizières.
Au total, la superficie des rizières indochinoises a presque doublé en 3/4 de siècle.
LE RIZ :
En 1939, avec une récolte moyenne de 10 millions de quintaux, l’Indochine était le cinquième pays producteur de riz du monde et, grâce aux excédents de Cochinchine, l’un des 3 grands exportateurs, derrière la Birmanie et le Siam.
En dehors du riz, toutes les cultures vivrières (maïs, manioc, igname, haricots, patates douces)
sont des ressources d’appoint.
Les épices, les oléagineux, les textiles, l’élevage, la pêche, l’exploitation eles forêts se sont développés
modérément.
LA PÊCHE : Les 2 grands centres de pêche sont les côtes du Sud-Annam (Phan-Tiet) et- les pêcheries
d’eau douce du Tonlé Sap dont les alentours inondés fournissent chaque année 100.000 tonnes de poissons (10 par km2).
LA MISE EN VALEUR DES RICHESSES NATURELLES
La grande réussite a été l’hévéa-culture (plantations aménagées depuis 1924 aux dépens de la brousse et de la forêt sur un immense croissant de terres rouges allant du Mékong à la mer de Chine, aux con fins du Cambodge, de l’Annam et de la Cochinchine.
Les forêts :
Les forêts. qui couvrent près de la moitié du territoire, fournissent en abondance des bois
précieux, comme le teck, des huiles et résines, de la gomme laque … et surtout les bambous et rotins qui satisfont aux multiples besoins de la vie courante.
Le café :
Les petits colons ont introduit la culture du ecafé à la fin du XIXe siècle (moyenne région du Tonkin, plateaux moïs).
Le thé :
Le thé qui existait à l’état sauvage en Annam et pratiquement peu exploité, a été développé par les colons sur les plateaux moïs où il prit un essor rapide (15.000 tonnes en 1939).
La production de caoutchouc, en essor rapide, équivalait en 1940 aux besoins français ; avec 70.000
tonnes, elle était la quatrième du monde.