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Commémoration du 9 mars

Le Coup de Force japonais du 9 mars 1945 a été commémoré cette année avec une ampleur toute particulière grâce à la présence du 2eme bataillon (180 St Cyriens) de l’ESM St Cyr Coëtquidan. L’association CMI 1939-1945 (en lien avec le Comité de Mémoire Indochine) a pris en effet l’initiative d’inviter la promotion 2021/2024 qui a choisi comme parrain le colonel Charles le Cocq, mort au combat contre les Japonais le 11 mars 1945 à Ha Koi et nommé Compagnon de la Libération à titre posthume par le Général Leclerc.

Les temps forts de la journée ont été la messe solennelle à la chapelle de l’Ecole Militaire, animée par le chœur de la promotion le Cocq puis le ravivage de la flamme à l’Arc de Triomphe dirigé par le général Dary. La cérémonie s’est achevée par le chant de la promotion. Les élèves officiers ont pu aussi rencontrer quelques anciens d’Indochine qui ont connu le coup de force. Ces derniers leur ont rappelé les actes héroïques de notre armée dans cette terre française oubliée de l’Asie, tel le colonel jean de Heaulme qui a participé au combat contre les Japonais tout jeune lieutenant sorti de l’école de Tong-St Cyr ou le colonel Jean-Yves Guinard qui était à Dien Bien Phu, ancien sergent au 8ème BPC du capitaine Tourret.

 

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Le colonel Charles Le Cocq parrain de la promotion ESM n°208 2021/2024

 

Le colonel CHARLES LE COCQ a été élu parrain de la promotion ESM (Saint-Cyr Coëtquidan) n°128, le samedi 23 juillet dernier. Il fait partie des 3 compagnons de la libération nommés par le général Leclerc au lendemain des combats du coup de force japonais.

L’association Citadelles et Maquis d’Indochine 1939-1945 est particulièrement sensible au choix de la promotion ESM 2021/2024. Le colonel Charles Lecocq est en effet une des plus belles figures de la geste française en Indochine et spécialement lors de ces évènements.

Nous reprenons ci-dessous sa biographie tirée du site des Compagnons de la Libération :

« Né le 20 Avril 1898 – Rennes (35000 ILLE-ET-VILAINE FRANCE)

Décédé le11 Mars 1945 – Hakoi (VIETNAM)

Compagnon de la Libération à titre posthume par décret du 06 Avril 1945

Les Unités / Réseaux / Mouvements d’appartenance du Compagnon :

Résistance Indochine

Biographie

Charles Le Cocq est né le 20 avril 1898 à Rennes en Ille-et-Vilaine. Son père est rédacteur des PTT.

Il fait ses études secondaires au collège Jules Simon à Vannes dans le Morbihan jusqu’au baccalauréat. Il se destine à l’Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr qu’il prépare au lycée Clemenceau de Nantes lorsqu’il est appelé sous les drapeaux en avril 1917.

Incorporé au 62e Régiment d’infanterie, il est admis à Saint-Cyr août 1917.

En avril 1918, il quitte l’école et est affecté comme sergent au 53e Régiment d’infanterie coloniale au sein de la 10e Division d’infanterie coloniale (Division Marchand).

Il se distingue en Champagne dans les combats du 15 au 17 juillet 1918, puis du 23, où il entraîne sa demi-section à l’attaque d’un village fortement occupé par des mitrailleuses.

Il contribue ainsi à la prise du village, faisant vingt prisonniers dont un officier et s’emparant de deux mitrailleuses. Promu aspirant, il reçoit après cette action sa première citation à l’ordre de l’Armée pour sa “très belle attitude au feu”. Après l’armistice et deux mois de vacances, Charles Le Cocq sollicite, en janvier 1919, son affectation au Maroc au sein du 33e RIC.

Il débarque, après deux mois de voyage, à Casablanca. Un mois plus tard, il est rappelé en France pour parfaire son instruction militaire à Saint-Cyr. Il retrouve le Maroc en décembre 1919 avec le grade de sous-lieutenant au 10e Bataillon sénégalais.

Dans la subdivision de Taza, il prend part, en mai 1920, à des opérations dans la région de Bou Rached où il conduit ses hommes en manœuvre sur un terrain difficile et fortement battu par le feu de l’ennemi

Il quitte ensuite le Maroc pour l’AOF où, en octobre 1923, le lieutenant Le Cocq entraîne vigoureusement sa section au combat de Tin Aïcha près de Tombouctou et reçoit une nouvelle citation. En 1924, il devient chef du peloton méhariste n°3 axé vers le nord-ouest de Tombouctou. Il est ensuite commandant de subdivision au centre de la région dénommée Adrar des Ifoghas et obtient une autre citation au combat de Tamakaste où, poursuivant une bande de pillards, il la détruit complètement faisant trente prisonniers. En 1929 il rentre en France puis, promu capitaine, il reçoit en 1931 le commandement du groupe nomade de Chinguetti en Mauritanie.

Charles Le Cocq dirige une importante reconnaissance dans une région difficile parcourue par des nomades non ralliés, où aucun détachement français ne s’est aventuré depuis vingt ans. En trois semaines, il effectue un parcours de plus de mille kilomètres obtenant de “brillants résultats d’ordre politique, militaire et topographique”. Le 14 mars 1932, un des détachements français de Mauritanie ayant été attaqué par traîtrise et en partie massacré, le capitaine Le Cocq se lance à la poursuite des rebelles, les atteint le 19 mars et leur inflige un sanglant échec. Le lendemain, il est attaqué à son tour mais repousse l’ennemi avec vigueur.

De retour en France en 1935, il repart bientôt pour l’Afrique, au Soudan, où il prend le commandement du Cercle de Gourma-Rharous. En février 1937 il rentre à nouveau en France mais, désigné pour l’Indochine, il embarque à Marseille en novembre 1938 ; il est affecté à Phnom Penh comme adjoint au commandant de la subdivision du Cambodge.

En mars 1939, il est affecté en Cochinchine et reçoit bientôt ses galons de chef de bataillon. Dès l’annonce de l’armistice français de juin 1940, il choisit la voie de la France Libre et du refus de la défaite. Après le départ du général Catroux, gouverneur général de l’Indochine, puis son ralliement au général de Gaulle, Charles Le Cocq décide de rester à son poste comme commandant du 2e bataillon du Régiment de tirailleurs annamites et de s’opposer quand l’occasion se présentera aux forces japonaises. Il prépare ses hommes à la lutte qui s’annonce.

A partir de janvier 1941, il participe à la campagne contre les Siamois qui, aidés par les Japonais, revendiquent des territoires en Indochine. A la tête d’un groupement tactique composé d’un bataillon, d’une batterie et de deux groupes francs, il résiste victorieusement aux attaques de forces ennemies très supérieures en nombre et appuyées par l’artillerie et l’aviation. Il parvient à maintenir, jusqu’à la cessation des hostilités, les positions qui lui ont été confiées.

En décembre 1941, il prend le commandement de la subdivision militaire de Lao Kay au Tonkin où il dirige pendant vingt mois six compagnies de Tirailleurs Tonkinois, des éléments d’artillerie coloniale et de la Légion étrangère ; nommé lieutenant-colonel en novembre 1942, il reçoit en août 1943 le commandement du 1er Territoire militaire à Monkay, à la frontière sud-est de la Chine, sur la baie d’Along.

Début 1945, dès les premiers jours de l’occupation japonaise, il organise son territoire en vue de la lutte armée qu’il sait inévitable. Au moyen d’une préparation méthodique, il réussit à insuffler à ses hommes sa foi dans la victoire finale. Le 9 mars 1945, brutalement, les Japonais attaquent en tous points les unités françaises. Le jour-même, le poste de Hakoï, non loin de Monkay, assiégé, lance un S.O.S. ; le lieutenant-colonel Le Cocq décide de venir immédiatement en aide aux assiégés, et le 10 mars à midi, il quitte Monkay en auto d’abord puis à cheval et se lance, le lendemain, à l’assaut des forces japonaises qui entourent Hakoï. Alors qu’il inspecte les lignes pour en vérifier la solidité, il est mortellement atteint par une balle.

Il est inhumé le 12 mars dans l’enceinte du poste de Than Mai ; rapatrié en France, son corps sera réinhumé à Saint-Raphaël dans le Var. Charles Le Cocq a été promu au grade de colonel à titre posthume.

• Officier de la Légion d’Honneur

• Compagnon de la Libération – décret du 6 avril 1945

• Croix de Guerre 14/18 avec palme

• Croix de Guerre 39/45

• Croix de Guerre des TOE (4 citations)

• Médaille Coloniale avec agrafe “Maroc”

• Médaille de la Victoire (dite Interalliée)

• Officier de l’Etoile Noire (Bénin) »

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Timbres commémoratifs

La série des 10 timbres commémoratifs (pour la commande, voir en fin d’article)

2020 75ème anniversaire du 9 mars 1945

Ces timbres commémoratifs extraits pour la plupart d’illustrations des Tableaux de notre exposition, évoquent la part de la France dans la Guerre du Pacifique. Ils rappellent les combats héroîques et sacrifices des Français d’Indochine lors de la Seconde Guerre Mondiale en Asie.

Chaque timbre illustre un évènement ou fait important de la période.

*N.B les illustrations présentées ici sont constituées des maquettes  d’origine, , les timbres définitifs pouvant présenter quelques différences

1936 le Japon attaque la Chine

Dès 1937, l’Indochine française grâce à sa ligne de chemin de fer du Yunnan, aide et approvisionne la Chine.Les trains chargés de matieres premières, charbon , materiel et de nourriture vont alimenter à Kun minh les troupes chinoises luttant contre l’envahisseur.

1940 , le 2 septembre Combats de Dong Dang et Langson.

Les 5.000 soldats de l’armée française massés à la frontière sont attaqués par les 30.000 Soldats de la 5° division Niponne qui forcent le passage.tandis que 5.000 autres japonais débarquent à Haiphong pour bloquer tout renfort. Les pertes des troupes françaises s’élèveront à plus de 824 tués, ou disparus Les Morts de ces combats seront les premers tués de la guerre mondiale dans le Pacifique.

Pearl Harbor déclenchant l’entrée en guerre des USA le 7 déc.1941.

 

1941 Le Siam (Thailande) équipé et poussé par le Japon, attaque le Cambodge pour agrandir son territoire. En vertu du protectorat la Marine française vole au secours du Cambodge ; elle intervient et détruit la marine du Siam à Koh Chang.

Cette victoire sera suivi de combats à la frontière où les troupes françaises seront obligés, sous les menaces japonaises de signer un armistice.

1940- 1945 la résistance s’active : En liaison principalement avec Calcutta et les alliés Britaniques en Inde, Américains en Chine et Australiens. Le recueil de renseignement sur les positions et mouvements des troupes Japonaises pour les mitraillages et bombardements par les alliés.Les actions de retardement des alertes ; les sabotages divers (avions, stocks, unités de transport de munition, et vivres japonais etc..). La récupération et sauvetage des pilotes alliés dans la jungle, leur hébergement et évacuation . La transmission des informations. Autant de missions dangereuses qui auront lieu dans toute l’Indochine.

1940- 1945 Les réseaux se mettent en place 8 réseaux F.F.C : BJERRING, MINGANT, GIRAUD-LAN, PLASSON, GRAILLE, NICOLAU-BOCQUET, LEVAIN, TRICOIRE.

Le 9 mars 1945 Les Japonais attaquent toutes les casernes françaises et capturent tous les civils français .Il y aura des milliers de morts et de disparus; des massacres et des exactions.

2650 militaires seront reconnus “Morts pour la France.”Les militaires en permission rejoignent leurs unités pour combattre. Les combats se poursuivront jusqu’a épuisement des munitions dans les Citadelles et à l’extérieur. Dans des conditions effroyables des combattants, épuisés, affamés, blessés tentent de se regrouper dans la jungle ou de rejoindre la colonne Alessandri au Tonkin.

Plaque apposée au jardin des Tuileries en 2015 Prennant la suite de la plaque inaugurée en 1991

L’armée japonnaise, La Kempetaï et les Civils

815.000 civils sont pris en otage; chassés de leur domicile, emmenés pour être regroupés dans les grands centres et menacés de mort . Certains sont torturés et massacrés.Une plaque fixée sur le mur donne l’inventaire des occupants Toute personne trouvée en excédent sera torturée et les autres habitants seront sanctionnés duremen ou exécutés.

La KEMPETAÏ  et les militaires français.

Les militaires sont internés dans des camps d’extermination et les citadelles.Affamés, maltraités ; ceux qui sont soupçonnés d’être des résistants sont torturés par la Kempetei .Les survivants, militaires ou civils seront sauvés par la cruelle bombe atomique sur Hiroshima, qui entraine la capitulation du Japon le 15 août 1945

 

Le 2 septembre 1945 sur le Missouri,le Général Leclerc  participe avec les alliés à la signature de la réddition du Japon

Saigon est délivrée par l’arrivée des troupes britaniques

Tandis qu’Hanoi livrée aux Chinois sera réellement délivrée 6 mois plus tard, en mars 1946 avec l’arrivée de Leclerc .

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Les possibilités de commande des timbres , frais d’envoi inclus

soit une ou plusieurs série de 10 timbres …………………;;………..17,00€ la série

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Son organisation

CONSEIL D’ADMINISTRATION

Présidents Honoraires :

  • Madame Simone BEZER- d’HERS

  • Colonel (er) Jacques MARIET

Bureau :

  • Loïc de LABORIE – Président
  • Jacques CHEVALIER- Vice-Président
  • Gérard d’HERS – Trésorier
  • Cécile BEZER – Trésorier Adjoint
  • Marie-Lys de LABORIE –  Secrétaire Générale
  • Catherine-Camille GHISLAIN – Communication et Commémorations
  • Bernard DESCAMPS – Porte-drapeau

Autres membres :

  • Général (2s) Michel PRUGNAT
  • Jeannine FOLTZER
  • Emmanuelle ORTOLI
  • Philippe BEZER

LES PRESIDENTS DEPUIS L’ORIGINE

  • Général ROUDIER (1978 – 8 mars 1997)

  • Mme Simone d’HERS-BEZER (9 mars 1997- 14 novembre 2014)

  • Colonel MARIET (14 novembre 2014 – 2016)

  • Monsieur Jacques CHEVALIER (2016 – 10 mars 2018)

  • Mr Loïc de LABORIE (10 mars 2018 – )

 

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Ses membres

Les membres de Citadelles et Maquis d’Indochine 1939-1945 sont en majorité des anciens d’Indochine ou leurs conjoints, enfants, petits-enfants. L’association accepte également des membres bienfaiteurs. Ses adhérents représentent, du fait de leurs expériences pendant cette période, ou de celles de leurs proches, l’ensemble du territoire de l’Indochine : Tonkin, Annam, Cochinchine, Laos, Cambodge ainsi que le comptoir français de Kouang-Tchéou-Wan.

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Prisonniers du Mikado

Prisonniers du Mikado : survivre, de l’Empire maintenu aux indépendances en Indochine : 9 mars 1945-juin 1947

Auteur : Jean-Jacques Bonnaud

Paru le : 31/03/2022

Éditeur(s) : Editions Temporis

Résumé

Un très fidèle membre de l’association, Mr Jean-Jacques Bonnaud, évoque l’occupation japonaise puis chinoise de l’Indochine entre 1945 et 1947 à travers ses souvenirs, témoin durant sa jeunesse des événements politiques et militaires qui ont émaillé cette période. Il décrit le quotidien des populations civiles françaises, les manœuvres militaires ainsi que les débuts de la guerre d’Indochine, avec la montée en puissance du Vietminh. Cette étude, à la fois fouillée et synthétique, apporte une contribution très intéressante sur cette période et met en relief les conséquences des décisions prises par les US et aussi la métropole dans le long conflit qui allait suivre.

Le 9 mars 1945, sentant la défaite venir dans le Pacifique, le Japon décide d’éliminer la présence française en Indochine, en attaquant les garnisons françaises et en refoulant nos troupes vers la Chine. Il transfère l’administration à un gouvernement de son choix et accorde l’indépendance à l’ancien empire d’Annam et aux royaumes du Cambodge et du Laos.

L’armée japonaise concentre la population civile française dans quelques centres d’internement. C’est la vie d’une famille française, internée à Hué avec 2000 compatriotes, que raconte l’auteur, d’abord sous la férule japonaise, puis sous une occupation chinoise imposée à Potsdam en juillet 1945 par les vainqueurs de la guerre en Europe, sans l’aval de la France pour le territoire situé au nord du 16ème parallèle, coupant ainsi l’Indochine en deux.

Sentiment d’abandon, temps perdu par la France au nord, où s’installe avec l’appui américain un gouvernement Ho Chi Minh, tandis qu’au sud les Français avec Leclerc reprennent le contrôle du pays. Libéré finalement après les accords du 6 mars 1946, l’auteur vit au nord une cohabitation pacifique mais méfiante avec les autorités Vietminh qui s’installent par la violence et la propagande en exploitant le puissant désir d’indépendance des populations. Il survit à l’attaque surprise qui marque les débuts de la Guerre d’Indochine le 20 décembre 1946 et assiste aux tentatives françaises pour créer un Etat nationaliste à partir de la République de Cochinchine, avant d’être rapatrié en France en juin 1947.

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Le conflit Franco-Siamois

LE CONFLIT FRANCO-SIAMOIS

Seul état indépendant et non colonisé de la péninsule indochinoise. le Siam, qui ne prendra le nom de Thaïlande qu’en 1939, devient une monarchie constitutionnelle dont l’homme fort en 1940 est le Maréchal LUANG PH!BUL Son ambition fondamentale est la création d’une «grande Thaïlande» englobant tous les territoires de langue Thaï de la péninsule. C’est ce que l’on a appelé le «Phantaïsme».
A la faveur de la défaite française en Europe et devant la pression japonaise sur l’Indochine, le gouvernement siamois présente à Hanoï ses revendications sur les rectifications de frontières avec le Laos et le Cambodge.

Les Hostilités :

Apres le refus poli de la Colonie, les premières escarmouches se manifestent le long du Mékong dès le mois de septembre 1940. La démilitarisation du Laos consécutive aux accords de 1896 oblige le Commandement militaire français de l’Indochine à envoyer à Luang Prabang, Vientiane,Thakek, Savannakhet et Paksé des éléments d’infanterie et d’artillerie pris sur les garnisons du Tonkin, de l’Annam et de Cochinchine.
Les hostilités s’intensifient au mois de novembre 1940 sous formes d’échanges de tirs d’artillerie et de raids d’aviation. Plusieurs appareils siamois sont abattus. l’un d’eux est capturé au sol.
Au Laos, deux territoires de la rive droite du Mékong sont visés les provinces de Sayaboury et de Bassac.
Dans la première, deux détachements sont envoyés en opérations au début de janvier 1941 sur cette rive droite à partir de Luang Prabang. L’un vers l’ouest poursuivra sa mission jusqu’à Muong Khop où se heurtant à un bataillon siamois le 27 janvier, il se repliera suivant les ordres reçus, après une journée de combats sporadiques, sur la rive gauche. il sera alors informé de l’armistice.
L’autre détachement, envoyé à Paklay dont le poste est situé dans des conditions défavorables, sera investi par les troupes thaïlandaises le 20 janvier, fait prisonnier et emmené en captivilé a Bangkok.
Au Bassac, le 12 janvier, les Siamois lancent une offensive qui, après un premier échec, sera reprise le 15 janvier et obligera les eléments français a repasser sur la rive gauche du Mékong.

Au Cambodge, les hostilités prennent une autre envergure. la cavalerie siamoise, appuyée par l’artillerie,  pénètre en force dans la région de Sisophon. Le dispositif français est repositionné en arriére, mais l’iniliative reste aux forces ennemies.·
Une vigoureuse contre-offensive française, préparée dès le 20 novembre, regroupe quatre bataillons et deux  groupes d’artillerie, ainsi qu’un détachement motorisé. La mise en place du dispositif se heurte aux difficultés du terrain et au manque de renseignements.
Le 16 janvier, le combat s’engage, mais l’infanterie française est contrainte au repli, entraînant celui de l’artillerie. Les chars thaílandais, aidés par leur aviation, enfoncent le dispositif français. Malgré plusieurs succès ponctuels du 16 au 20 janvier, la contre-offensive française se traduit par un échec.
C’est dans le secteur maritime que se décidera la cessation des hoslilités. grâce à la victoire navale de KOH CHANG. remporté par le Groupement naval commandé par le capitaine de vaisseau BERENGER,  le 17 janvier 1941. Ce haut fait est rapporté par ailleurs en détail.

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Son but

L’association « Citadelle et Maquis d’Indochine 1939- 1945 » fondée en 1978, a pour but :

  • D’assurer la défense des intérêts moraux et éventuellement matériels de ceux qui, civils ou militaires, participèrent en Indochine, de 1939 à 1945, aux différentes formes d’action ayant pour but la sauvegarde des intérêts et de l’honneur de la France.

  • De contribuer, en particulier pour cela, à l’établissement de la vérité historique sur ces événements et de susciter l’intérêt de personnes motivées par l’étude de la 2e guerre mondiale en Indochine, sur une période allant de 1939 à l’acte de capitulation de la 3e puissance de l’axe, le Japon, le 2 septembre 1945.

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